En Tunisie, on travaille un peu, on est tous les jours au café mais le plus souvent on est au lit. Si le ramage des feuilletons se rapporte bien à notre plumage, alors nous sommes les rois de la literie.

C'est dingue comme presque toutes les première scènes de Nsibti Laaziza ont pour cadre le lit d'un des personnages. Bon, je veux bien que chaque épisode ait pour règle de narration la journée des protagonistes mais quand même ! Bâillements, étirements, on se croirait presque dans une télé réalité avec caméra subjective sur le lever intime des participants.

Si Nsibti Laaziza en reste à la literie d'introduction, les scènes de lit du feuilleton Casting sont elles beaucoup plus conclusives. Un regard, un échange et hop : on est clairement dans l'évocation de la relation sexuelle.
Et comme il faut rester fidèle au proverbe qui dit qu'une fois le pied dans la maison, il faut vendre l'aspirateur, les scènes de lit de Casting évoquent des relations extra conjugales.

Dans Njoum ellil 2, le plumard est moins présent. Ouf! C'est déjà ça de pris.

En attendant si Bultex et Dunlopillo souhaitent proposer leur matelas au prochain ramadan, il y a peut-être une belle opportunité à saisir.