Nsibti Laaziza, c'est le feuilleton star du prime time ramadanesque 2010 de Nessma T.V. Sofiene Chaâri, Khaouter Bardi et Mouna Nourreddine sont les têtes d'affiche de ce sitcom.

Pourquoi le regarder ? Si vous avez envie d'un moment de divertissement pour digérer le repas de rupture du jeûne, Nsibti laaziza est fait pour vous. Comique de situation mais surtout comique verbal, les recettes sont éprouvées, on n'atteint pas forcément le fou rire mais c'est plaisant à suivre.

Sofiene Chaâri fait du Sbouhi en plus posé ou en plus adulte. Enfin presque, il n'est plus sous la coupe d'un frère psychorigide et autoritaire mais d'une belle-mère intrusive qui s'incruste dans la maison du couple qu'il forme avec Khaouter Bardi. La belle mère ( Mouna Nourreddinne, sa mère dans Choufli hal) campe une mère sfaxienne qui "pourrit" la vie des tourtereaux.

Vrai ou pseudo accent sfaxien ( il parait que cet accent fait polémique), Mouna Nourredine en rajoute peut-être mais le comique verbal est toujours caricatural surtout quand il est sauvé par la narration et le jeu collectif des acteurs. Quand tous les personnages ne font que de la caricature, ça devient épuisant, quand il y a de le diversité de ton, on a déjà plus affaire à une vraie œuvre de fiction.

Sinon quoi ? La toile de fond de Nsibti laaziza, c'est la médina de Tunis ( bled el arbi), ses ruelles et son charme populaire. C'est sûr qu'on est à mille lieues du hype quartiers chics de feu Maktoub mais côté valeur sûre pour booster l'audimat, Nessma ne s'est pas trompé avec Nsibti laaziza.