jeudi 11 juillet 2013

Faut-il frapper sa femme pendant le ramadan ?



Le respect de la tradition : Thèse

Tous les chemins de la femme mènent à la cuisine. C'est ce que nous dit le grand philosophe Diari dans une publicité où paysannes, avocates, femmes d'action ou de tradition sont à l'origine de tout et finissent par retourner près du gaz pour nous préparer un bon couscous ou de bonnes pâtes.

Et donc si inéluctablement la femme quel que soit son métier et son rang est associée à la cuisine, il n'y a pas de raison que même pendant le ramadan , elle ne prenne pas quelques baffes.

Regardez la série de la Télévision Nationale hier. Un homme abattu par la perte de son emploi, désemparé par la nouvelle situation chaotique de la Tunisie et qui tous les soirs va  boire et boire encore pour rentre ivre mort à la maison. Que fait-il ? Il bat sa femme.

La cuisine, c'est une tradition, les gifles et les coups c'est une tradition. Ramadan est une tradition, l'homme a donc le droit de mettre des baffes à sa femme pendant le ramadan.

Un mois de paix

Bon antithèse. Ok,tout va mal dans le pays, ok c'est dur de perdre son statut et de laisser à sa moitié le privilège de porter le pantalon mais le ramadan est un mois de paix. Et qui dit paix, dit trêve et qui dit trêve dit effort pour se retenir.

Un philosophe, un vrai celui-là, Albert Camus, nous disait que l'homme est l'être qui se retient. Mettez un frein à vos injures, mettez un frein à votre colère, mettez un frein à vos angoisses, mettez un frein à vos appétits d'argent et de nourriture, enfin bref, faites vraiment ce qu'on devrait tous faire pendant ce mois de paix mais qu'on ne fait pas.
Ou faites pire, c'est à vous de voir. Ou faites un contrat comme l'autre couple de la série dont je viens de vous parler. Tu payes ton crédit, je paye le mien, on parle de tout, c'est un partenariat gagnant-gagnant et si tu veux pour faire l'amour on a qu'a juste se taper dans la main.

Les baffes, ça ne règle rien

Synthèse. Mais après, on regrette. Alors le type bourré s'avachit contre la porte fermée par sa femme qui a décidé de divorcer et il s'excuse. La violence, ça ne règle rien, ça envenime les choses. Et après, vous allez au poste pour profiter d'un traitement de faveur, et puis vous allez au procès où en plus d'être condamné pour violence, vous devrez payer une nafka et vous retrouvez seul comme un con au prochain ramadan à regarder des séries qui depuis auront changé de thème social brulant pour faire de l'audimat

4 commentaires :

Hello Kitty a dit…

Règle N° 1 : Il ne faut jamais poser deux interrogations dans une même question.
Dès lors, je décompose cette question en :
1. Faut-il battre sa femme ? La réponse est OUI
2. Faut-il ramadhan ? La réponse est "Quatorze"
Vous l’aurez compris, pour le point N° 2, il s’agit d’un non-sens.

Battre sa femme ou battre la femme ? Partant du principe qu’un coup n’est que l’achèvement d’un acte consistant en la gratification d’un comportement stupide par un châtiment corporel, et dans la mesure où un vagin n’a jamais dispensé la femelle de faire face à ses responsabilités... Nous élargirons le concept au-delà du cercle conjugal.
Nous savons tous qu’une personne fortement alcoolisée à tendance à perdre face aux objets inanimés... et que les gosses ça court vite et que courir en étant bourré ça fait vomir... On se rabat automatiquement sur la femme. En plus, l’homme n’est pas obligé d’aller cherche la femme pour la battre, c’est elle qui vient vers lui directement en lui posant cette ineptie : "ça va aller ?"
Sachez mesdames qu’il ne faut jamais approcher ni questionner un homme qui ne va pas bien.

Comment reconnaitre un homme qui ne va pas bien ? Souvenez-vous du jour où vous avez appris qu’il n’y allait plus y avoir d’Antadys en pharmacie... voilà c’est cette expression là qu’il aura sur le visage. Pour le reste, il y a de très fortes chances qu’ils soient anormalement imbibés d’alcool.
Ne cherchez pas plus, car les hommes souffrent en silence et se cachent pour pleurer.

Questionner un homme effondré sur son état se voit donc naturellement sanctionné par une baffe dans le museau.

Attention, Les femmes n’ont pas de technique de défense mais savent riposter et de façon démesurée. Donc les règles à suivre pour faire face seront :
1. En partageant la couche : Toujours bien protéger son zizi.
2. A la vue d’un procès : Faire don de tous ses biens à une œuvre caritative.

Avant j’étais un mâle pacifique, et un jour, une femme m’a filé la branlée de ma vie. Depuis, je suis un homme. Un homme qui sait que la violence est une solution comme une autre.

Et ramadhan dans tout ça ? Ben quatorze, comme toujours...
Pour toutes les dames offusquées à ma lecture, la photo d’un chaton pour me faire pardonner

Anonyme a dit…

Oh là ! De l'extrapolation... Tous les chemins de la femme mène à la cuisine ? Morte de rire ! Non mais, j’hallucine ! Machiste à ce point, votre naïveté vous rend mimi et con à la fois ! Tout le monde, tout Homme(pour ne pas parler des végétaux, minéraux et des bêtes et pour rester ancré dans l'Histoire qui parle d'Homme pour designer femme et homme) a besoin de manger, mais rien ne vous garanti que vous mangerez correctement si vous ne savez pas cuisiner. Bref, pour faire court, la femme (épouse, maman, sœur, concubine, voisine, etc.) n'est pas votre bonniche, si elle veut cuisiner pour ses proches pour faire plaisir c'est son affaire, si elle ne veut pas aussi c'est son affaire.
Et c'est quoi cette thèse du ramadan comme tradition ? C'est absurde, sachant que le jeune du mois de ramadan est un des 5 piliers de l'Islam (donc 1 des dogmes les plus importants). l'Islam n'est pas une culture à ce que je sache. C'est une religion ! Donc le terme "tradition" qui est lié à une transmission culturelle et pas à un culte n'a pas lieu d'être.
C'est pour choquer que vous avez mis ce titre scandaleux et subversif ? On sais très bien qu'il ne faut pas taper sa femme ou son homme (cf. le livre de Max Milo "La violence des femmes"), En faire une exception pour le mois du ramadan est grossier et montre que vous légitimer le fait de frapper quotidiennement son/sa moitié. Utiliser la violence pour résoudre un problème, que l'on soit conscient ou non, n'est autre qu'un symptôme pathologique de la limite de soi, de son amour-propre, de son narcissisme. La solution a toujours été la discussion ! Encore faut-il avoir des gens avec un esprit ouvert (et bien évidemment conscient) en face de soi pour discuter, sinon il vaut mieux s'en éloigner !

Hello Kitty a dit…

Chère anonyme,
Chère femelle,

Je souhaite vous remercier pour votre réponse fort sympathique, à laquelle, je me permet d’apporter quelques précisions :

La place de la femme a été, est et demeurera derrière les fourneaux. N’y voyez aucune malice.

Fondamentalement, le rôle de la femme est de nourrir. N’est-elle pas ce merveilleux être qui porte en son buste des mamelles gorgées de lait ? Nous, hommes, voudrions bien subvenir au besoin alimentaire de nos enfants. Hélas, le seul lait que nous produisons ne sert qu’à amorcer la production laitière féminine.

Etymologiquement, l’équivalent masculin de "mère nourricière" ne signifie pas "l’homme qui apprécie que son enfant lui pompe le dard", mais bel est bien un "père adoptif".

Théologiquement, Il sera difficile de demander à Abel, Caïn et Seth qui les a nourri, mais les historiens s’accordent que les divinités de la fertilité, qui pissent assises pour la plupart, font la pluie et le beau temps pour les moissons de blé. Si vous y voyez une extrapolation ...

Dans un esprit plus terre-à-terre, et à moins qu’elle ne soit spécialement misandre, une femme a tout intérêt à nourrir l’homme, que cela lui fasse plaisir ou pas, et pour cause :
Epouse : Son mari la délaissera pour une concubine qui cuisine mieux même si elle baise mal.
Maman : L’assistance sociale lui enlève ses enfants et elle va en taule.
Soeur : Son frère ne la dépannera jamais si elle est en galère de bagnole.
Concubine : Il a bien délaissé sa femme pour une bonne raison ? Rien ne l’empêchera de recommencer.
Voisine : Déjà qu’il n’en a rien à foutre de cella là...

La cuisine pour une femme est une chance inouïe de contrôler les esprits de ses enfants et de maîtriser tout mâle volage. Bien stupide celle qui ne saura pas profiter de cet artifice.

La tradition du ramadhan : Pillier ou pas, Ramadhan est une culture avant toute chose, celle des pétards, des cafés bondés, des lanternes, des veillées, des réveils difficiles, du festival de la médina et des abrutis qui roulent comme des dératés à 5 minutes de la rupture du jeûne.
Il est certes recommandé de se rapprocher du seigneur pendant le mois saint mais il faut bien passer le temps entre les prières.

Guerre & Paix : Etant d’un naturel sanguin, je n’ai pas pu interpréter de façon cohérente votre définition psychiatrique de la violence. Je sais seulement que la violence est la solution ultime pour envenimer ou régler un différend. Toute la sagesse est de savoir quand et comment convaincre son adversaire qu’on va lui défoncer la gueule.
La discussion demeure une alternative pour gagner du temps ou préparer une retraite... pour revenir à la charge.

Anonyme a dit…

Le syndrome d'Asperger

Comme pour l’autisme, le syndrome d’Asperger se manifeste dans les premières années de la vie (...) Il se caractérise par l’absence de retard de langage significatif et par un développement cognitif normal. Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger présentent pourtant de grandes lacunes dans la communication et la sociabilité (...) Ils sont particulièrement INCAPABLES de comprendre l'IRONIE et le SARCASME.

Chez nous, ils sont mieux connus sous le nom de "jme3et waylon lel mousallina".

(Adapté d'un article trouvé sur internet)