Imaginez qu'aux heures de pointe du ramadan, vous chassiez le taxi du côté du centre ville, sur l'avenue par exemple et que le seul taxi qui se présente et soit libre soit conduit par une femme et que la course qu'elle vous propose soit 100% illégale.

Enlevez l'avenue et faites un saut à Alger : cette scène est tout à fait normale.Nos voisins algériens ont aussi des problèmes de transport public. Alors des petits malins en profitent pour devenir des taxis clandestins le temps du ramadan. Ils utilisent leur propre véhicule et font concurrence aux taxis officiels en proposant des tarifs de course beaucoup moins chers, parfois à moins de 1 dinar tunisien.

Des petits malins et surtout des petites malines puisque de plus en plus de femmes s'improvisent taxis du ramadan dans les rues d'Alger. Certaines de ses taxis women âgées de 28 à 35 ans exercent ce métier parce qu'il est clandestin et qu'on leur a interdit de travailler, d'autres le plus souvent n'ont que cette solution parce que leur société a fermé et que le transport de passagers au noir leur apporte un revenu plus décent que d'autres emplois.