jeudi 27 août 2009
L' esprit du ramadan
Tunisie 7 rendait récemment hommage à Youssef Tmimi. Inconnu au bataillon de ma mémoire d'immigré, je me demande si ce chanteur n'est pas aussi passé à la trappe de la querelle des anciens et des modernes.
En écho, un taxiste me disait qu'il se désespérait d'écouter à la radio des émissions réellement teintées de l'esprit du ramadan. J'imagine qu'il faisait référence à sa jeunesse.
Mais s'agit-il seulement du ramadan? On pourrait trouver un français ou un anglais au front ridé et aux cheveux blancs regrettant un esprit de Noël aujourd'hui disparu. Le délitement de l'essence des fêtes semble universel.
En écho, un taxiste me disait qu'il se désespérait d'écouter à la radio des émissions réellement teintées de l'esprit du ramadan. J'imagine qu'il faisait référence à sa jeunesse.
Mais s'agit-il seulement du ramadan? On pourrait trouver un français ou un anglais au front ridé et aux cheveux blancs regrettant un esprit de Noël aujourd'hui disparu. Le délitement de l'essence des fêtes semble universel.
Frénétique business
Du moins peut-on prétendre que notre civilisation retient par le cheveu d'une comète un sens de la réunion, du partage et de la vivifiance de la spiritualité. Car autrement, nous serions voués de façon irréversible à un ramadan purement "formel" dont le nerf ( le jeûne) serait un épiphénomène prétexte à toujours plus d'achats et de consommation.
Un mois de ramadan consumériste qui offre du temps de cerveau disponible ( selon la formule prêtée jadis à TF1) pour absorber des tunnels de publicité n'est déjà plus une tendance mais un fait prégnant.
On se surprend à être emporté par ce maelström de la frénésie d'achats qui n'est plus seulement une victoire de l'envie sur la raison mais comme une sorte de débordement assumé.
Les épargnes explosent, les crédits s'amoncèlent et les boutons de pantalons se défont...
Du moins peut-on prétendre que notre civilisation retient par le cheveu d'une comète un sens de la réunion, du partage et de la vivifiance de la spiritualité. Car autrement, nous serions voués de façon irréversible à un ramadan purement "formel" dont le nerf ( le jeûne) serait un épiphénomène prétexte à toujours plus d'achats et de consommation.
Un mois de ramadan consumériste qui offre du temps de cerveau disponible ( selon la formule prêtée jadis à TF1) pour absorber des tunnels de publicité n'est déjà plus une tendance mais un fait prégnant.
On se surprend à être emporté par ce maelström de la frénésie d'achats qui n'est plus seulement une victoire de l'envie sur la raison mais comme une sorte de débordement assumé.
Les épargnes explosent, les crédits s'amoncèlent et les boutons de pantalons se défont...
Le ramadan comme le carnaval.....
Il y a dans ce surjeu de l'addiction à la dépense une analogie avec certains aspects du carnaval. Positifs comme le sentiment d'une certaine harmonie sociale dans les attitudes, négatifs comme la goinfrerie. Imaginer un individu absolument raisonnable est une utopie certainement dangereuse. Voila pourquoi l'esprit des fêtes est aussi celui de la libération des contraintes et parfois l'excuse admissible de notre part de folie.
Mais est-ce au point d'oublier le sens premier qui inscrit cet événement au calendrier?
Il y a dans ce surjeu de l'addiction à la dépense une analogie avec certains aspects du carnaval. Positifs comme le sentiment d'une certaine harmonie sociale dans les attitudes, négatifs comme la goinfrerie. Imaginer un individu absolument raisonnable est une utopie certainement dangereuse. Voila pourquoi l'esprit des fêtes est aussi celui de la libération des contraintes et parfois l'excuse admissible de notre part de folie.
Mais est-ce au point d'oublier le sens premier qui inscrit cet événement au calendrier?
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1 commentaire :
Ramadan si t'es la manifeste toi :p
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