lundi 1 septembre 2008
Le nain hurleur dans mon train de banlieue : première journée du ramadan
L'œil vitreux de l'ours sorti de son hibernation par de la musique tecktonik, la mine déconfite du mâle sevré de sommeil, je monte ce matin à bord de mon train de banlieue. C'est le premier jour du ramadan.
Dans mon wagon, m'attendent une mère et ses deux enfants. On le sait depuis des études récentes, le nain ou l'enfant ne parle pas, il crie. Les deux nabots qui me font face ont décidé de me faire vérifier expérimentalement cette théorie.
Le cri de l'enfant est un mélange subtil entre le passage de la craie sur le tableau et l'aigu le plus bas de la tessiture vocale de Michael Jackson après son ablation des testicules. Le cri de l'enfant s'approche de la gêne primitive qu'on éprouve à 05 heures du matin lorsque les rouges gorges rentrent de boite et se draguent dans les branches des arbres devant chez soi.
Avec mon demi œil ouvert, je regarde ces adorables petits monstres prendre mes oreilles pour le stand de tir du FBI. Mais après une dizaine de minutes, au moment où je pense entendre l'apothéose de ces trompettes de Jéricho, il se passe un phénomène étrange.
Je n'entends presque plus rien . Les nains ont -ils disparu? Ont-ils été bâillonnes par leur maman? Non. En fait, j'ai piqué du nez et je me suis assoupi. Voilà un miracle! J'ai réussi à m'endormir malgré cet ouragan Catherina dans un train de la banlieue sud de Tunis.
Et je ne suis pas au bout de ma surprise. Voici que je rêve. Pas du bruit neutre et apaisant d'un lac ou du grésillement des cigalles en été, non, je rêve que je suis chez les deux hurleurs. Je suis au-dessus de leur lit et ils vont bientôt s'endormir.
Tout heureux et épanouis d'entrer dans le bon gros sommeil de l'enfance, ils ne m'ont pas vu arriver. Alors, du plus profond de mon coeur et dans un élan infini d'amour, je hurle de toutes mes forces en direction des deux nains.
Je me réveille collé à la fenêtre de mon siège, j'ai un sourire Colgate aux dents tandis que le plus jeune des deux frères crieurs me tire la langue.
Dans mon wagon, m'attendent une mère et ses deux enfants. On le sait depuis des études récentes, le nain ou l'enfant ne parle pas, il crie. Les deux nabots qui me font face ont décidé de me faire vérifier expérimentalement cette théorie.
Le cri de l'enfant est un mélange subtil entre le passage de la craie sur le tableau et l'aigu le plus bas de la tessiture vocale de Michael Jackson après son ablation des testicules. Le cri de l'enfant s'approche de la gêne primitive qu'on éprouve à 05 heures du matin lorsque les rouges gorges rentrent de boite et se draguent dans les branches des arbres devant chez soi.
Avec mon demi œil ouvert, je regarde ces adorables petits monstres prendre mes oreilles pour le stand de tir du FBI. Mais après une dizaine de minutes, au moment où je pense entendre l'apothéose de ces trompettes de Jéricho, il se passe un phénomène étrange.
Je n'entends presque plus rien . Les nains ont -ils disparu? Ont-ils été bâillonnes par leur maman? Non. En fait, j'ai piqué du nez et je me suis assoupi. Voilà un miracle! J'ai réussi à m'endormir malgré cet ouragan Catherina dans un train de la banlieue sud de Tunis.
Et je ne suis pas au bout de ma surprise. Voici que je rêve. Pas du bruit neutre et apaisant d'un lac ou du grésillement des cigalles en été, non, je rêve que je suis chez les deux hurleurs. Je suis au-dessus de leur lit et ils vont bientôt s'endormir.
Tout heureux et épanouis d'entrer dans le bon gros sommeil de l'enfance, ils ne m'ont pas vu arriver. Alors, du plus profond de mon coeur et dans un élan infini d'amour, je hurle de toutes mes forces en direction des deux nains.
Je me réveille collé à la fenêtre de mon siège, j'ai un sourire Colgate aux dents tandis que le plus jeune des deux frères crieurs me tire la langue.
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6 commentaires :
Je prends le train de la banlieue sud aussi. Jamais je n'ai pu fermer l'œil pendant le trajet. Pour me consoler je lis un roman policier. SAN ANTONIO, la plupart du temps. Comme ça je suis peinard pour un bon bout de temps.Comme ça m'arrive de rigoler en lisant les rocambolesques aventures du commissaire, des voyageurs me regardent curieusement et me prennent pour un détraqué.
oula .. pendant un moment j'ai vu la tronçonneuse sortir sur le lit des daux gamins
en tt cas sacrée prouesse de t'etre endormi dans un transport public en tunisie !!
Tant d'amour à faire partager .. l'instinct paternel qui sommeil en toi est-il entrain de se réveiller ? :p:p
Oui camarades, il est temps que le nain cesse de considérer son derrière ou sa bouche comme une trompette.
@sam : si ca va continuer comme ça pour lui, t'inquiète, il va commencer à rêver de la tronçonneuse :p :p
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