mercredi 9 septembre 2009
L'homme : nouvel opium
"Dali gigolo" ! La formule va peut-être devenir culte et venir rejoindre la longue liste des expressions de la rue issues des dialogues de feuilletons.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà vu dans un de ces feuilletons la mise en scène de ce qu'on pourrait appeler une "prostitution au masculin". De toute évidence, il y a dans cette phrase et dans la manière dont elle est prononcée par Dhafer l'Abidine un clin d'œil et comme une petite prise de distance avec son côté sex symbol qui plus fort que Mohanad arrache des cris d'hystéries aux femmes.
Mais tout de même. Cette scène avait peut-être pour but de nous rappeler un phénomène puissant dans la société tunisienne : l'obsession féminine parfois quasi maladive de trouver, de garder et de posséder un homme. C'est-à-dire précisément de définir l'homme comme un enjeu de conquête et un objet à conquérir quels qu'en soient les moyens.
Je ne juge pas. Mais je veux juste savoir si ce que j'ai pu constater est une vérité partielle ou si cela traduit bien le phénomène que je viens d'expliquer.
Entre les manigances de séduction au décolleté et au maquillage tapageur et la fausse vertu de certaines filles sages qu'on croit parfaites pour le mariage, il n'y a que les intellos qui jouent aux féministes de basse-cour pour penser que l'homme n'est pas une proie en Tunisie.
Il fut un temps apparemement disparu où toute femme tunisienne pouvait dire que son mari était mas7our. Qui sait? Peut-être que face à l'extension du célibat, la magie va revenir en force ?
A moins qu'il suffise d'une canette de Boga cidre pour séduire les beaux gosses encore sur le marché?
Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà vu dans un de ces feuilletons la mise en scène de ce qu'on pourrait appeler une "prostitution au masculin". De toute évidence, il y a dans cette phrase et dans la manière dont elle est prononcée par Dhafer l'Abidine un clin d'œil et comme une petite prise de distance avec son côté sex symbol qui plus fort que Mohanad arrache des cris d'hystéries aux femmes.
Mais tout de même. Cette scène avait peut-être pour but de nous rappeler un phénomène puissant dans la société tunisienne : l'obsession féminine parfois quasi maladive de trouver, de garder et de posséder un homme. C'est-à-dire précisément de définir l'homme comme un enjeu de conquête et un objet à conquérir quels qu'en soient les moyens.
Je ne juge pas. Mais je veux juste savoir si ce que j'ai pu constater est une vérité partielle ou si cela traduit bien le phénomène que je viens d'expliquer.
Entre les manigances de séduction au décolleté et au maquillage tapageur et la fausse vertu de certaines filles sages qu'on croit parfaites pour le mariage, il n'y a que les intellos qui jouent aux féministes de basse-cour pour penser que l'homme n'est pas une proie en Tunisie.
Il fut un temps apparemement disparu où toute femme tunisienne pouvait dire que son mari était mas7our. Qui sait? Peut-être que face à l'extension du célibat, la magie va revenir en force ?
A moins qu'il suffise d'une canette de Boga cidre pour séduire les beaux gosses encore sur le marché?
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3 commentaires :
J'ai par hasard suivi le feuilleton en question la premiere et probablement la derniere vision de Maktoub.
Pour te dire la verité j'ai été trés etonné que le jeune homme n'accepte pas l'offre, veux t'on nous faire croire que la jeunesse qui se construit est aussi desinteressée que ça et des millions de kilometres de ce qu'on appelle opportunisme et pas tenté par des affaires justeuses à moindre effort...La moralité est certes excellente et j'aimerai bien le croire.....
ben on a déjà eu droit au trafic de drogue, au meurtre, au pseudo viol, aux coup bas, au chantage etc...dans ce feuilleton donc on va dire ytayrou biha fel 3in cette bonne conscience et cette moralité...sinon on aurais rajouté la corruption ;)
Il est de plus en plus observable qu’il existe un féminisme de droite. la prostitution masculine en est un autre indice
http://ysengrimus.wordpress.com/2009/10/15/sur-le-feminisme-de-droite/
Nier cette sorte de « consécration » sociale du féminisme, c’est quand même un peu se mentir…
Paul Laurendeau
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